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4ème de couverture :
Début des années 1980. Libby Day a sept ans lorsque sa mère et ses deux sœurs sont assassinées dans la ferme familiale. La petite fille, qui a échappé au massacre, désigne le meurtrier à la police, son frère Ben, âgé de quinze ans. Vingt-cinq ans plus tard, alors que son frère est toujours derrière les barreaux, Libby souffre de dépression chronique. Encouragée par une association, elle accepte de retourner pour la première fois sur les lieux du drame. Et c'est là, dans un Middle West dévasté par la crise économique, qu'une vérité inimaginable commence à émerger… Après Sur ma peau, Gillian Flynn confirme avec ce livre, au style intense et viscéral, son immense talent.
Mon avis :
Cela faisait un moment que je n'avais pas lu de polar et j'avais beaucoup aimé "les apparences", je partais donc plutot confiante pour cette lecture.
Libby Day a assité encore enfant au massacre de sa famille. Devenue adulte, elle va faire des rencontres qui vont lui mettre le doute que ce qu'elle a réellement vu. Elle va donc mener l'enquête pour remonter le fil de l'histoire et trouver la vérité.
Même si l'histoire est implacable, bien construite, dynamique, j'ai trouvé que le dénouement prenait du temps à venir. Le personnage de Libby Day n'est pas particulièrement sympathique, ce n'est donc pas ça qui m'a motivée, j'ai malgré tout tenu jusqu'au bout mais j'avoue que la lecture du dernier tiers a été laborieuse.
N°15 juillet 2024
Dans la catégorie LIEU (6)
512 p ( 19275 - 1133)
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4ème de couverture :
Dian Fossey n'avait aucun diplôme de zoologie quand elle est partie en Afrique pour approcher les grands singes du Rwanda. Sa passion et sa ténacité ont été reconnues sur place par un célèbre anthropologue, et cette rencontre a suffi à lancer son destin. Son parcours étonnant s'inscrit exactement dans la série « J'ai réussi ». Les difficultés de sa jeunesse et les étapes de sa vie adulte plongent le lecteur dans la détermination d'une femme habitée par un rêve qu'elle réussira à réaliser malgré tous les périls. Sans elle, les gorilles à dos argenté des montagnes des Virunga auraient disparu, massacrés par les braconniers.
A une époque où la protection de la nature est un sujet particulièrement sensible auprès des jeunes, ce livre écrit à hauteur d'enfant est une aventure émouvante et une bouffée d'espoir. En quoi est-il différent des ouvrages traitant du même sujet ? La narratrice est Dian Fossey elle-même, enfant, puis adulte. Comme avec les autres titres de la série, le jeune lecteur « entre » dans les émotions du personnage et partage ses aventures « de l'intérieur ».
Mon avis :
C'est l'histoire de Dian Fossey qui nous est racontée ici de son enfance où son amour pour les animaux est déjà bien présent à la fin de sa vie. On y apprend comment elle est arrivée en Afrique; s'est fait la défenseuse des gorilles au péril de sa vie.
C'est un roman court, trop court à mon gout, On y ressent la ténacité et la force de cette femme mais sans vibrer de toute la passion qui l'animait. J'aurai aimé passer plus de temps avec elle et les gorilles. Le fait que ce soit un roman jeunesse m'a laissé sur ma fin mais donné envie d'aller plus loin avec l'histoire de cette femme, j'espère qu'il en sera de même pour les jeunes qui liront ce livre.
dans la catégorie ANIMAL (7)
41 p ( 18763 - 611)
1 commentaire -
Présentation :
"Elle aurait pu renoncer. Elle aurait dû renoncer.
Elle se le répéta bien un million de fois toutes les années qui suivirent. Elle eut d'ailleurs une hésitation, peut-être valait-il mieux rester, se rallonger dans la chambrée, à écouter ses deux autres sœurs qui gesticulaient dans leur sommeil, pétaient et miaulaient sous leurs draps à cause de leurs rêves lascifs tout juste pubères. Peut-être valait-il mieux abdiquer, enrager, et se délecter de sa rage, puisqu'il y a un plaisir dans l'abdication, cela va sans dire, le plaisir tragique de la passivité et du dépit, le plaisir du drapage dans la dignité, on ne nous laisse jamais rien faire, on a juste le droit de se taire, on nous enferme, alors que les autres là-bas au loin s'amusent et se goinfrent, qu'est-ce que j'ai fait dans mes vies antérieures pour mériter ça, oh comme je suis malheureuse. Peut-être aussi que le jeu n'en valait pas la chandelle. Mais le jeu, n'est-ce pas, en vaut rarement la chandelle. Le jeu n'est désirable que parce qu'il est le jeu."
Avec une énergie unique, l'autrice explore les liens qui se tissent et se détissent, à travers l'histoire d'une famille frappée par une mystérieuse tragédie.
Mon avis :
C'est l'histoire d'une famille sicilienne, le père la mère et les 4 filles Gilda et Violetta les deux ainées, Aïda et Mimi les 2 dernières, tout parait être pour le mieux jsuqu'à la disparition de Mimi. Chacun le vivra comme il peut mais Aïda va devoir quitté l'ile. Elle ne reveindra que 15 ans plus tard pour l'enterrement de son père.
Comment renoue t on avec une famille que l'on a quitté depuis si longtemps ? quelles sensations dans cette ile de son enfance ? Quel accueil de ceux qui nous ont connue ? c'est ce que nous raconte l'autrice dans ce roman où chaque personnage a un foutu caractère, où le lieu lui même est un personnage rempli de tradition.
L'écriture est ciselée mais il ya beaucoup de personnages, beaucoup de descriptions quelques longueurs pendant lesquelles mon esprit s'est évadé ! La lecture par l'autrice elle même reste malgré tout neutre et agréable.
N°2 mars 2024
dans la catégorie OBJET (7)
7h08 ( 109h11 - 11h07)
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4ème de couverture :
Je t'aime, ma fille chérie. Je t'aime à jamais.
Peut-être parviendrai-je un jour à ne plus être obsédée par les horribles images de la fin de ta vie.
J'arriverai à penser à toi avec douceur, et à te sourire.
Peut-être.
Je ne suis sûre de rien.
N. T.Mon avis :
C'est le cri du coeur d'une mère qui vient de perdre sa fille sous le coup de son compagnon, je pense que tout le monde se souvient de ce drame survenu à Vilnius l'été 2003.
Nadine y raconte les derniers jours avec sa fille et de sa fille, comme elle avait changé ces derniers temps, elle ne comprenait pas pourquoi. Elle y mèle des souvenirs de cette complicité unique et s riche.
Sans tirer sur la corde sensible et pour que plus jamais une femme ne meurt sous les coups de son compagnon, elle dévoile ses ressentis, ses non dits, ses regrets, mais aussi les soutiens, les amis. Un témoignange tout en pudeur d'une grande justesse sans aucun doute plein de tendresse et de douceur malgré tout.
N°7 mai 2024
Dans la catégorie PRENOM (9)
168 p (18722 - 570)
2 commentaires -
N'oubliez pas que les livres ne sont pas toujours une évasion. ils peuvent aussi nous enseigner des choses. Ils nous montrent le monde au lieu de la cacher.
Sara Nisha Adams
Conseils de lecture pour âmes égarées
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